Réforme des retraites – le bac menacé par la grève : “Il ne faut pas gêner” et les épreuves doivent se passer “dans de bonnes conditions”, appellent les leaders syndicaux

Les premières épreuves du baccalauréat 2023 sont prévues en début de semaine. Des examens menacés par un appel à la grève des personnels de l’éducation nationale contre la réforme des retraites. Un appel à la mobilisation pas franchement soutenu par Philippe Martinez et Laurent Berger.

Ces lundi 20, mardi 21 et mercredi 22 février, plus de 500 000 lycéens des filières générales et technologiques sont attendus pour plancher chacun sur deux épreuves anticipées du bac

Des épreuves qui devraient être perturbées par des opposants à la réforme des retraites. Plusieurs syndicats, dont CGT éducation, SNLC-FO, SNES-FSU et SUD Éducation, ont ainsi appelé les surveillants à faire grève dès lundi 20 mars. 

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Les épreuves doivent se passer “le mieux possible”

Ce dimanche 19 mars, les leaders syndicaux que sont Philippe Martinez et Laurent Berger n’ont pas franchement soutenu cet appel à la mobilisation. Dans les colonnes de Libération, le patron de la CFDT a appelé les enseignants à ne “pas gêner le bac”.

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À la mi-journée, son homologue de la CGT, invité sur le plateau de BFM TV, a estimé de son côté que les épreuves doivent se passer “dans de bonnes conditions” et “le mieux possible”. “Mais quand il y a une telle colère, je peux souhaiter ce que je veux mais la colère est là”, a dit le secrétaire général de la CGT.

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