Pouvons-nous faire méditer nos enfants pour les aider à s’endormir ?

La parentalité nous amène à acquérir des compétences qu’on n’imaginait pas à notre portée. Là, vous vous demandez peut-être à quoi je fais référence exactement. Car si vous êtes parents, vous savez que vous avez l’embarras du choix entre tout un tas de possibilités :

  • écouter en boucle « Mon petit lapin » pendant trois heures en voiture pour apaiser l’enfant (« Mon petit lapin/S’est caché dans le jardin/Cherchez-moi, coucou, coucou/Je suis caché sous un chou ») ;
  • aspirer – avec votre bouche et par un tuyau – la morve de votre descendance quand elle est malade ;
  • prendre une photo du contenu de sa couche ET l’envoyer à votre moitié (la même personne à qui vous écriviez des lettres d’amour au début de votre relation, oui) avec ces mots :

« Loulou a fait un caca bizarre, je suis inquiète. »

Etc. etc.

Mais non, là, on va parler de méditation. Car voilà ce que me dit Marianne, une journaliste parisienne de 37 ans :

« Le soir, je me transforme en petit bambou » (l’appli de méditation, N.D.L.R)

On parle d’une femme à la carrière brillante, forte, féministe, qui ne se laisse pas marcher dessus au travail mais qui donc, le soir se retrouve à réciter avec une voix de cabine de spa :

« Tu sens tes jambes qui pèsent sur ton matelas, le mouvement de ta respiration dans ton corps…  ».

« Tu vas le rendre accro »

Le tout au service d’un enfant anxieux qui ne parvient pas à s’endormir. Ce qui, au passage, est tout à fait compréhensible : il vient de devenir grand frère et son cadet a dû être hospitalisé à

Cet article est réservé aux abonnés. Pour lire la suite, profitez de nos offres sans engagement !

OU

Exclusif Google : 6,99€/mois

En choisissant ce parcours d’abonnement promotionnel, vous acceptez le dépôt d’un cookie d’analyse par Google.

Lien source : Pouvons-nous faire méditer nos enfants pour les aider à s’endormir ?